Tout savoir sur l’isolation Thermique : murs, sol, combles

Optimiser le confort de votre domicile tout en réduisant vos dépenses énergétiques est possible grâce à l’installation d’une isolation efficace. En empêchant les déperditions de chaleur et en bloquant les nuisances sonores, elle crée un environnement intérieur agréable et paisible.
Associée à des systèmes de chauffage performants et économiques, tels que les pompes à chaleur, elle se révèle être un investissement rentable, se traduisant par une diminution significative de vos factures énergétiques.

Nos guides sur l'isolation

Sommaire

À la découverte de l’isolation des combles​

Ces combles nécessiteraient de travaux d'isolation pour éviter les perditions énergétiques

L’isolation des combles, c’est une des méthodes de rénovation les plus connues pour faire des économies, mais aussi des plus efficaces pour réduire les pertes énergétiques de son logement. En effet, près de 30% de la chaleur s’échappe par la toiture d’une maison, une déperdition qui se ressent très vite sur la facture. Une bonne isolation thermique de son toit permet de réaliser, en moyenne, jusqu’à 30% d’économies sur la facture de chauffage. Elles sont telles, qu’il est possible de rentabiliser le coût des travaux d’isolation en seulement 5 ou 6 ans. En plus, il existe aujourd’hui de nombreuses aides et subventions permettant de réduire drastiquement la facture des travaux énergétiques ! Donc il faut penser aussi à isoler le toit pour avoir une efficacité thermique parfaite.

Isolation de combles perdus ou aménageables

Il existe deux types de toits, et donc de façon de les isoler. Les combles perdus désignent un espace qui est impossible à aménager et donc, inhabitables. Ces surfaces sont dites perdues à cause d’une hauteur sous plafond trop basse ou à cause d’une charpente trop volumineuse par rapport à la place disponible. Les combles aménageables peuvent être, comme leur nom l’indique, aménagés afin de créer un grenier ou une pièce de vie. Ces espaces, sous toiture, sont assez larges, avec une bonne hauteur sous plafond (au moins 1m80) et ne sont pas gênés par une charpente trop imposante : faciles à rénover.

Quel matériau utiliser pour une bonne isolation ?

Plusieurs formes d’isolant peuvent être utilisés, tels que le déroulé, les panneaux ou encore le soufflé. Chacun s’adapte à certains types de structure : les combles aménagés utilisent généralement de l’isolant en panneau ou en rouleau, tandis que de l’isolant soufflé convient mieux à des combles perdus. Plusieurs matériaux sont par ailleurs utilisés pour la fabrication des isolants, qui peuvent être d’origine minérale, végétale ou encore animale. Dans la plupart des cas, c’est la laine de verre qui est privilégiée, grâce à son bon rapport qualité / prix.

À la découverte de l’isolation des murs

l'isolation est utile pour éviter la déperdition de chaleur via les murs, les combles etc..

Tout comme la toiture, les murs sont une des principales sources de déperdition énergétique d’un logement. Avec une mauvaise isolation thermique, on estime que 20% à 25% de la chaleur d’un logement s’échappe par cet endroit, ce qui peut rapidement augmenter votre facture de chauffage. Par ailleurs, plusieurs aides sont disponibles pour réaliser votre isolation des murs, ce qui permet de pouvoir rapidement rentabiliser vos travaux. Par ailleurs, en plus de faire des économies sur votre facture et de réduire vos déperditions de chaleur, la plupart des matériaux disponibles permettent une amélioration de l’isolation phonique.

Isolation par l’intérieur ou par l’extérieur

Si vous souhaitez faire isoler votre maison, deux choix s’offrent à vous : l’isolation par l’intérieur ou l’isolation par l’extérieur. Chaque méthode a ses propres spécificités, avantages et inconvénients. L’isolation intérieure est plus abordable et ne nécessite pas de déclaration de travaux, puisque cela ne modifiera pas l’apparence extérieure du bâtiment. L’isolation extérieure va de son côté être plus chère, mais sera cependant plus efficace. En effet, cette solution permet de supprimer les ponts thermiques pouvant être présents à la jonction de deux murs par exemple. En plus, pas besoin de chambouler tout votre intérieur au moment des travaux, et vous ne perdrez pas de surface habitable.

Quel matériau utiliser pour une bonne isolation ?

Pour une isolation thermique optimale, de l’intérieur ou de l’extérieur de votre habitat, il convient de choisir les bons matériaux ! Dans la majorité des cas, les artisans privilégient les laines minérales (comme la laine de verre) ou le polystyrène expansé, qui permettent de combiner faibles coûts et bonne résistance thermique. Vous pouvez aussi opter pour des laines plus écologiques comme la laine de mouton ou la laine de bois, qui bien que plus cher, peuvent durer plus longtemps.

À la découverte de l’isolation du sol

Une mauvaise isolation de votre plancher bas, est une source de déperdition importante, que celui-ci donne sur un terre-plein, un vide sanitaire ou sur un sous-sol. Un sol mal isolé représente entre 7% et 10% de perte de chaleur. Heureusement, de nombreuses solutions existent pour ne pas faire souffrir votre facture.

Isolation par le dessous ou par le dessus ?

Quelle est la meilleure solution ? Il n’y en a pas en réalité : tout va dépendre de la structure de votre maison. Si vous possédez un vide sanitaire ou un sous-sol, la meilleure façon de procéder, est une isolation par le dessous. Cela vous évitera de faire des travaux, la solution n’en sera que moins coûteuse. Si vous ne possédez, ni l’un, ni l’autre, il faudra alors passer par le dessus.

Qu’est-ce qu’un vide sanitaire ?​
C’est un espace entre le sol et le premier plancher d’une maison. Il permet d’aérer le bâtiment, de prévenir l’humidité et même, de pallier certains mouvements de sol.

Quel matériau utiliser pour une bonne isolation ?

Pour une isolation par le dessous, la solution la plus pratique et la moins coûteuse, est d’opter pour des panneaux isolants rigides. Ils peuvent être faits, de polystyrène, de fibre de bois ou de liège. Cependant, n’oubliez pas de conserver une bonne ventilation dans votre vide sanitaire ou votre sous-sol, afin de ne pas laisser l’humidité s’accumuler.

Pour une isolation par le dessus, des travaux sont nécessaires afin d’installer l’isolant. Il faudra enlever le revêtement afin d’accéder à la dalle. Une opération un peu pénible et coûteuse, surtout si l’on aime bien son parquet ! Tout comme l’isolation par le dessous, il faudra alors privilégier un isolant en panneaux ou en plaque. Attention cependant, l’isolation ajoutera une certaine épaisseur à votre plancher, qu’il faudra prendre en compte lors de vos travaux, notamment au niveau des portes de votre logement.

À la découverte de l’isolation des fenêtres​

Contrairement aux planchers, aux toits ou aux murs, difficile de poser un rouleau d’isolant devant sa fenêtre ! Et l’isolation de cette zone ne doit pas être prise à la légère, puisque les déperditions de chaleur au niveau des fenêtres, oscillent entre 7% et 10%. Heureusement, plusieurs solutions existent pour améliorer vos fenêtres et volets afin d’éviter d’en faire des passoires thermiques.

Quelle fenêtre choisir ?​

Il convient tout d’abord de choisir des fenêtres aux matériaux de qualité, pour le vitrage, tout comme pour la structure. Pour cette dernière, le choix du matériau a peu d’importance, puisqu’avec les progrès techniques, tous se valent (il y a peu, l’aluminium était encore un métal conducteur du froid, un problème réglé depuis).

Pour le vitrage, plusieurs critères sont à prendre en compte pour qu’il soit efficace. On préférera du double vitrage, beaucoup plus efficace que du simple vitrage. Il faudra donc faire attention à l’épaisseur des deux vitres (pour un double vitrage), l’espace entre les vitres, la présence ou non d’un gaz entre les vitres, le traitement final. Si vous souhaitez ajouter un supplément de protection à votre fenêtre, il existe des films transparents pouvant être collés aux vitres, afin d’ajouter un complément d’isolation.

Un entretien régulier nécessaire​

Vos fenêtres doivent aussi être entretenues régulièrement, car même les plus performantes s’usent avec le temps, réduisant leur isolation thermique. La principale zone en cause : les joints. Il en existe de nombreux types en fonction de votre fenêtre et peuvent être en silicone, caoutchouc ou encore en mousse.

À la découverte de l’isolation du sous-sol​

Un sous-sol non isolé est à la fois une source importante de déperdition de chaleur, mais aussi une surface colossale non-exploitée ! Sans une isolation correcte, les possibilités quant à son utilisation sont limitées, mais une fois la rénovation réalisée, cet espace peut devenir ce que vous souhaitez ! Bureau, salle de musique, buanderie, ou même chambre à coucher, c’est vous qui choisissez !

Des précautions à prendre avant d’isoler​

Contrairement à une isolation classique, améliorer l’isolation d’un sous-sol doit prendre en compte un facteur important : l’espace est sous terre. En conséquence, les règles et les méthodes de construction et d’isolation ne seront pas les mêmes. En revanche, certaines choses ne changent pas : il faudra isoler sols, murs et plafonds afin de rendre vos pièces utilisables. Pour commencer et avant l’isolation même, l’élément clef à ne pas omettre : l’humidité. S’il y a une priorité, c’est bien celle-ci. Il faudra donc penser à installer une ventilation performante, capable de réguler le taux d’humidité dans la pièce, tout en conservant la chaleur (ou fraîcheur) présente. La seconde étape cruciale, consiste à appliquer un traitement hydrofuge sur les zones que vous souhaitez isoler. Un produit hydrofuge va permettre de protéger les surfaces de l’humidité et de la condensation, et empêcher l’eau de s’infiltrer dans les pores des murs et des sols.

Après la préparation, l’isolation​

Une fois ces deux opérations faites, vous pouvez passer à l’amélioration de l’isolation. Ici, pas de technique particulière, si ce n’est l’aménagement et l’architecture de votre sous-sol. Si celui-ci est parfaitement droit, vous pourrez isoler vos sols, murs et plafonds à l’aide de panneaux. Les isolants déroulés sont de bonnes alternatives pour les structures aux parois irrégulières.

À la découverte des isolants thermiques​

La principale caractéristique demandée à un isolant est bien sûr de pouvoir conserver la chaleur d’une pièce à une certaine température, grâce à sa performance thermique. Pour différencier les différents types d’isolant, on utilise généralement leur matière, et on en distingue trois :

  • Les isolants naturels​
  • Les isolants minéraux​
  • Les isolants synthétiques​

Quels sont les isolants naturels ?

Un isolant naturel, est fabriqué à partir d’une matière végétale ou animale. On peut donc retrouver des isolants fabriqués avec de la laine de mouton, ou des plumes de canards par exemple, qui offrent une isolation avec un bon confort thermique. Pour les isolants végétaux, on retrouve le chanvre, le bois, le lin, le liège, le coton, la paille, ou encore la ouate de cellulose. Elles peuvent d’ailleurs se matérialiser sous plusieurs formes : panneaux, en rouleau ou en morceau (idéal pour le soufflage par exemple).

Quels sont les isolants minéraux ?

Les matières minérales isolantes désignent toutes celles provenant du milieu naturel, mais qui ne sont pas organiques. On retrouve la laine de verre (fusion entre du silice et du verre), la laine de roche (volcanique), le verre cellulaire, la perlite, ou la vermiculite. Ces matières sont principalement utilisées pour de l’isolation soufflée ou déroulée.

Quels sont les isolants synthétiques ?

Il existe enfin les matières synthétiques, principalement composées de pétrole. On retrouve trois types d’isolants, que sont le polyuréthane, le polystyrène expansé, et le polystyrène extrudé. Ces matières ont l’avantage de pouvoir être modulable presque à l’infini, et sont généralement utilisées, en panneaux, en grain ou en mousse, des formes pouvant être utilisées pour toutes les zones d’un bâtiment : sols, murs, plafonds. Cependant, ces matières sont assez inflammables, et peuvent émettre des fumées nocives.

Le renouveau des isolants

D’autres formes d’isolants thermiques ont fait leur apparition ces dernières années, grâce aux progrès technologiques. On retrouve par exemple des briques, qui intègrent directement l’isolation dans leur conception. Il existe aussi des isolants minces, qui permettent de gagner de la place lors des travaux, mais ce matériel est encore utilisé en tant que complément. Le béton cellulaire, plus performant, permet de son côté de neutraliser complètement les ponts thermiques. Il existe même des peintures pouvant isoler un mur ou un plafond ! Cette solution est souvent utilisée dans un souci de gain de place, et fait généralement office de complément d’isolation.

Aliénor Guibert

Aliénor Guibert

Aliénor Guibert est une rédactrice passionnée et experte en rénovation énergétique, ayant une prédilection pour les pompes à chaleur, l'isolation et le chauffage à bois. Après une classe préparatoire de lettres, Aliénor décide de mettre à profit son talent pour l'écriture en se spécialisant dans la rénovation énergétique.