Quelles sont les options pour financer vos travaux de rénovation ?

Avec des travaux de rénovation bien menés, vous pouvez considérablement améliorer la qualité de vie dont vous profitez au quotidien à l’intérieur de votre logement. Votre épargne personnelle ne vous permet pas de réaliser les travaux que vous envisagez ? Ne vous découragez pas : il existe de nombreuses possibilités pour financer un projet de rénovation. Découvrez ici celles qui conviennent le mieux à votre situation et à vos attentes.

Option 1 : un crédit immobilier

Un prêt immobilier est une solution de financement adaptée pour des travaux de rénovation lorsque ceux-ci s’inscrivent dans le contexte d’un achat. Vous n’aurez alors qu’à inclure le budget de vos travaux dans le montant du prêt.

Cela vous permettra de disposer d’une plus grande durée de remboursement que si vous souscriviez un crédit à la consommation, par exemple. Par ailleurs, la banque réglera elle-même le prestataire, à chaque étape du projet, ce qui signifie que vous n’emprunterez pas plus qu’il n’en faut.

Cependant, l’inconvénient de cette option est que les banques ont tendance à refuser de financer des travaux de décoration ou d’aménagement. Il vous sera plus facile d’emprunter pour réaliser des travaux d’isolation de toiture, de rénovation de cuisine ou pour une construction de terrasse par exemple.

Il faut également noter que le coût des travaux ne doit pas dépasser 10 % du prix du bien.

Option 2 : un crédit à la consommation

Même s’il présente des taux d’intérêt souvent plus élevés qu’un crédit immobilier, le prêt personnel non affecté est un type de crédit à la consommation qui offre liberté et flexibilité à l’emprunteur. Vous pouvez ainsi l’utiliser pour tout type de travaux (ou pour un usage totalement différent), sans devoir fournir de justificatif à la banque. Vous pouvez emprunter jusqu’à 75 000 euros que vous devrez rembourser en 7 ans au maximum.

Le prêt travaux affecté

Un prêt travaux affecté est un type de crédit à la consommation qui se destine spécifiquement au financement de travaux préalablement définis. Cela signifie que la demande de prêt inclura des justificatifs émis par un professionnel du bâtiment.

Avec un prêt travaux affecté, vous pouvez espérer obtenir également jusqu’à 75 000 euros pour vos travaux et profiter de taux d’intérêts plus attractifs que dans le cas d’un crédit à la consommation ordinaire.

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Option 3 : les aides à la rénovation énergétique

Si vos travaux de rénovation contribuent à l’amélioration de la performance énergétique de votre logement, comme des tr avaux d’isolation ou le remplacement de fenêtres, l’état vous propose de nombreuses aides selon vos besoins et les spécificités de votre situation.

  • MaPrimeRénov’ Sérénité : cette aide se destine aux personnes à ressources modestes et très modestes dont le logement a plus de 15 ans. Les travaux doivent être réalisés par une entreprise qualifiée RGE (reconnu garant de l’environnement) ;
  • L’écoprêt à taux zéro (Éco-PTZ) : accordé sans condition de ressources, il peut permettre d’obtenir jusqu’à 50 000 euros ;
  • La prime Coup de pouce économie d’énergie : ce dispositif comprend plusieurs aides individuelles destinées au chauffage, à l’isolation, à la rénovation globale et à l’installation de thermostat avec régulation performante. Tous les ménages peuvent en bénéficier, mais le montant accordé dépend du niveau de ressources ;
  • Les aides des entreprises de fourniture d’énergie : les fournisseurs d’énergie proposent des aides aux propriétaires et locataires pour la réalisation de travaux d’économie d’énergie, dans le cadre des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Ces aides prennent la forme de diagnostics et conseils, de remises, de bons d’achats, de prêts à taux bonifié ou encore de mise en relation avec un réseau d’artisan ;
  • La TVA à 5,5 % : si votre logement a été achevé depuis plus de deux ans, vous pouvez entreprendre certains travaux de rénovation à un taux réduit de 5,5 %. Cette réduction couvre par exemple les chaudières à condensation, les appareils de régulation de chauffage ou encore les équipements de production d’énergie qui fonctionnent avec une source d’énergie renouvelable ;
  • L’exonération de la taxe foncière pour les travaux d’économies d’énergie : si votre logement a été achevé avant le 1er janvier 1989, vous pouvez être exonéré temporairement de la taxe foncière dans le cadre de vos travaux de rénovation énergétique, selon la collectivité territoriale à laquelle vous appartenez. Cela concerne également les logements achevés avant le 1er janvier 2009 et affichant un niveau de performance énergétique supérieur à celui que fixe la législation.

Enfin, vous pouvez visiter le site de l’ANIL pour dénicher des aides locales proposées par votre commune et votre région.

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