Comment s’y retrouver entre DPE, audit énergétique, DTG et PPPT ?

La rénovation énergétique est un véritable casse-tête pour les Français qui ne comprennent plus rien entre recommandations et obligations.

Mais enfin une bonne nouvelle : récemment le ministre de la transition énergétique a décidé d’assouplir les modes de calcul pour les petites surfaces de moins de 40m2, permettant ainsi à 140 000 logements de revenir sur le marché locatif.

C’est encourageant car ce type de surfaces est « légion » sur le marché locatif.

Faites-vous accompagner par un chasseur immobilier qui saura vous trouver la perle rare, vous faire gagner du temps et de l’argent, et surtout vous conseiller quant à la rénovation énergétique et les travaux qui seront nécessaires quant au logement que vous souhaitez acquérir.

Quelle est la différence entre DPE et audit énergétique ?

Tout savoir sur le DPE !

Le DPE est obligatoire depuis le 22 août 2021 avec le vote de la LOI Climat et Résilience. Ce L’obligation porte sur toute vente ou location d’un bien immobilier (location de plus de 4 mois par an).

Ce DPE prend la forme d’un document qui permet d’attribuer une étiquette « énergie et climat » entre les lettres A et G, le A désignant un logement peu énergivore et le G désignant un logement dont la performance énergétique est faible.

Quant aux immeubles en copropriété, il s’agit d’un DPE collectif qui permet d’évaluer la performance du bâtiment en copropriété et représente donc une aide à la décision pour inciter le syndic à votre des travaux de rénovation énergétique.

Si vous faites appel à un chasseur immobilier, il vous expliquera tout dans le détail.

Le caractère obligatoire de ce DPE collectif s’échelonne selon le calendrier suivant :

  • à partir du 1er janvier 2024 pour les copropriétés de plus de 200 lots
  • au 1er janvier 2025 pour les copropriétés de 50 à 200 lots.
  • au 1er janvier 2026 pour les copropriétés d’un maximum de 50 lots.

L’audit énergétique : c’est quoi ?

L’audit énergétique complète les informations délivrées par le DPE.

Il comporte :

  • Une estimation de la performance du bâtiment avant travaux
  • Une information quant à la répartition des déperditions thermiques
  • Un minimum de deux propositions de travaux de rénovation avec un planning de travaux
  • Des informations quant à l’aération ou la ventilation du logement et/ou du bâtiment.

Il faut savoir que dès à présent, les propriétaires qui vendent une maison individuelle (en copropriété ou pas) ou un immeuble en mono-propriété, en catégories F ou G au niveau du DPE, ont l’obligation de fournir aux acquéreurs un audit énergétique en complément du DPE. Cet audit est une étude approfondie des déperditions, qui aboutit à une préconisation des travaux à réaliser pour optimiser la performance énergétique.

L’obligation de cet audit énergétique en copropriété de maisons s’étendra aux classes E en 2025 et aux classes D en 2031.

L’audit énergétique n’est pas obligatoire pour un immeuble en copropriété.

En revanche, l’obligation de réaliser cet audit impacte, dans un premier temps, les habitations classées F ou G, – les logements qualifiés de « passoires thermiques » – dont la promesse de vente ou, à défaut, l’acte de vente, est signé à compter du 1er avril 2023selon un décret daté du 9 août 2022

Lire également :   Comment présenter un devis travaux ?

L’audit énergétique va devenir obligatoire pour les logements classés en E en 2025 et pour ceux qui sont en D en 2034 !

Comprendre la nuance : DPE vs audit énergétique

Alors que le DPE offre une évaluation globale de la performance énergétique d’un bien, l’audit énergétique va plus loin en proposant une analyse détaillée des déperditions thermiques et des solutions de rénovation spécifiques.

Tandis que le DPE fournit une étiquette énergétique, l’audit énergétique offre des recommandations concrètes pour améliorer l’efficacité énergétique.

En somme, le DPE est un premier pas vers la conscientisation énergétique, tandis que l’audit énergétique représente une démarche proactive pour optimiser la performance énergétique d’un bâtiment.

Quelle est la différence entre DTG et PPPT ?

Le DTG (Diagnostic technique global) kezako ?

Il permet d’apprécier l’état global d’un immeuble.

Le DTG est obligatoire si l’immeuble est insalubre ou s’il a plus de 10 ans d’ancienneté et qu’il fait l’objet d’une mise en copropriété, ou que l’administration le demande.

Il ne concerne pas seulement la performance énergétique mais aussi l’état des parties communes et des recommandations pour la conservation de l’immeuble dans un bon état.

Le DTG doit obligatoirement intégrer un diagnostic de performance énergétique ou un audit énergétique.

Dans le cas de travaux urgents, le syndic doit établir plan pluriannuel de rénovation.

Tout savoir sur le PPPT (Plan pluriannuel de travaux) :

Le PPPT est établi à la suite du DTG. Le PPPT répertorie tous les travaux à réaliser dans la copropriété, accompagnés des coûts.

Il met en exergue ce qi est urgent de ce qui l’est moins : urgent, à 5 ans et à 10 ans. Les copropriétaires y trouvent la liste des travaux ainsi que les améliorations énergétiques. Le PPPT doit être soumis dans sa globalité à l’ensemble des copropriétaires en A.G. Ainsi, les copropriétaires pourront voter les travaux prioritaires à réaliser.

Le PPPT est consultatif mais est obligatoire si la copropriété a plus de 15 ans :

  • Au 1er janvier 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots
  • Au 1er janvier 2024 pour les copropriétés entre 51 et 200 lots
  • Au 1er janvier 2025 pour les copropriétés de moins de 51 lots.

Distinguer le DTG du PPPT : deux outils complémentaires pour la gestion des copropriétés

Le Diagnostic Technique Global (DTG) vise à évaluer l’état global d’un immeuble, prenant en compte non seulement la performance énergétique, mais également l’état des parties communes et les recommandations pour sa conservation. Obligatoire dans certains cas, il intègre un diagnostic énergétique ou un audit.

En revanche, le Plan Pluriannuel de Travaux (PPPT) est établi à la suite du DTG et répertorie tous les travaux à réaliser, en mettant en lumière leur urgence et leur échéance. Soumis à l’approbation des copropriétaires en Assemblée Générale, le PPPT permet de voter les travaux prioritaires à entreprendre.

Ainsi, tandis que le DTG offre une évaluation complète, le PPPT constitue un guide stratégique pour la gestion à long terme des copropriétés, en planifiant efficacement les investissements nécessaires.

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